Arrêté de catastrophe naturelle hors sécheresse du 23 juin 2025
Mise à jour du 01/07/2025
Un arrêté a été publié au Journal Officiel le 27 juin 2025 (NOR : INTE2517855A). Il porte reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour des événements survenus en 2025, 2024, 2023… et même en 2021. Il concerne 39 départements (détail en bas de l’article).
Parmi les départements concernés : Allier, Alpes-Maritimes, Ardèche, Aude, Charente, Corrèze, Finistère, Gironde, Hérault, Isère, Loire, Rhône, Tarn, Vosges…
Cela signifie que certains sinistres constatés il y a plusieurs mois, voire années, peuvent désormais faire l’objet d’une demande d’indemnisation, à condition d’agir efficacement.
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Mouvements de sol hors sécheresse, inondations par débordement de cours d’eau et remontées de nappe phréatique
Lorsqu’on parle de fissures sur les murs ou d’affaissement de dallage, le premier réflexe est souvent de penser à la sécheresse. C’est d’autant plus vrai depuis la publication récente de l’arrêté de catastrophe naturelle du 24 juin 2025, qui reconnaît les effets de la sécheresse dans plusieurs communes françaises.
Mais attention : la sécheresse n’est pas toujours la coupable. D’autres phénomènes naturels peuvent être en cause
Outre les mouvements de terrain liés à la sécheresse et à la réhydratation des sols, plusieurs autres événements peuvent provoquer des désordres sur un bâtiment :
- Inondations et coulées de boue
- Remontées de nappes phréatiques
- Mouvements de terrain hors sécheresse géotechnique
Ces causes peuvent entraîner des fissures, des affaissements de dallage, des déformations structurelles… et être reconnues dans le cadre d’un arrêté de catastrophe naturelle, ouvrant ainsi droit à une indemnisation.
Quelles sont les départements et communes concernés par l’arrêté de catastrophe naturelle du 23 juin 2025 ?
Allier
La commune de Lételon a été reconnue en état de catastrophe naturelle pour des inondations et coulées de boue survenues le 17 octobre 2024. L’événement se caractérise par des cumuls de précipitations exceptionnels, dont la période de retour a été estimée à plus de 10 ans, ce qui justifie la reconnaissance officielle du sinistre.
Hautes-Alpes
Les communes de Montgenèvre et Val-des-Prés ont été touchées par des inondations et coulées de boue entre le 19 et le 21 juin 2024. Ces événements sont liés à des précipitations d’une intensité exceptionnelle, avec des cumuls atteignant une période de retour supérieure à 10 ans, ce qui a conduit à leur classement en catastrophe naturelle.
Alpes-Maritimes
Dans le département 06, plusieurs communes ont été affectées par des mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique). À Aspremont, un glissement de terrain s’est produit les 17 et 18 octobre 2024, déclenché par des précipitations particulièrement abondantes, dont la période de retour est estimée à plus de 10 ans.
De même, Bendejun a connu un phénomène similaire du 1er au 3 mars 2024, également attribué à des cumuls de pluie exceptionnels.
Enfin, la commune du Tignet a été confrontée à un mouvement de terrain entre le 16 et le 19 octobre 2024. L’événement se distingue par son intensité anormale, tant en termes de quantité de matériaux mobilisés que de risque d’évolution, justifiant pleinement son classement en catastrophe naturelle.
Ardèche
La commune de Faugères a été impactée par des inondations et coulées de boue les 16 et 17 octobre 2024. L’intensité de l’événement est liée à des cumuls de précipitations particulièrement élevés, combinés à un débit de pointe du cours d’eau anormalement fort, présentant tous deux une période de retour supérieure à 10 ans. Ces conditions justifient la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.
Aude
Limoux a subi des inondations et coulées de boue le 19 avril 2025. Cet épisode météorologique intense est caractérisé par des cumuls de précipitations exceptionnels, dont la période de retour dépasse 10 ans, justifiant ainsi le classement de la commune en état de catastrophe naturelle.
Charente
Chalais a été confrontée à des inondations et coulées de boue du 20 au 22 avril 2025. L’événement s’est distingué par des précipitations particulièrement abondantes et un débit de pointe du cours d’eau anormalement élevé, tous deux associés à une période de retour supérieure à 10 ans. Ces caractéristiques ont conduit à la reconnaissance officielle de l’état de catastrophe naturelle.
Corrèze
En Corrèze, les communes de Collonges-la-Rouge et de Tulle ont été touchées par des inondations et coulées de boue entre le 18 et le 23 avril 2025. Ces événements sont liés à des cumuls de précipitations exceptionnellement élevés, dont la période de retour est estimée à plus de 10 ans, ce qui a motivé la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour ces deux localités.
Côte-d'Or
Saint-Aubin a été concernée par un mouvement de terrain (hors sécheresse géotechnique) survenu le 2 avril 2024. Ce phénomène, d’origine naturelle, s’est distingué par une intensité anormale, notamment en raison de la quantité importante de matériaux mobilisés ou déplacés, ce qui a justifié son classement en état de catastrophe naturelle.
Côtes-d'Armor
Dans les Côtes-d’Armor, les communes de Lanvellec et Plufur ont été frappées par des inondations et coulées de boue le 14 mai 2025. Ces événements résultent de précipitations particulièrement intenses, dont la période de retour est supérieure à 10 ans, justifiant leur reconnaissance en état de catastrophe naturelle.
Eure-et-Loir
Bonneval a connu un mouvement de terrain (hors sécheresse géotechnique) entre le 10 octobre et le 8 novembre 2024. Ce phénomène, d’origine naturelle, a été déclenché par des cumuls de précipitations importants, présentant une période de retour supérieure à 10 ans, ce qui a conduit à la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.
Finistère
Dans le Finistère, la commune de Kersaint-Plabennec a été touchée par des inondations et coulées de boue le 14 mai 2025. L’événement s’est caractérisé par des cumuls de précipitations exceptionnellement élevés, avec une période de retour supérieure à 10 ans, justifiant ainsi la reconnaissance officielle en catastrophe naturelle.
Haute-Garonne
En Haute-Garonne, plusieurs communes ont été reconnues en état de catastrophe naturelle à la suite d’inondations et coulées de boue survenues début mai 2025. Le 3 mai, Boudrac, Cazaril-Tambourès, Larroque et Nizan-Gesse ont été frappées par des pluies d’une intensité exceptionnelle, présentant une période de retour supérieure à 10 ans.
Les communes de Ciadoux et Saman ont quant à elles été affectées par des phénomènes similaires les 3 et 4 mai, tandis que Cier-de-Rivière et Castillon-de-Saint-Martory ont connu des épisodes marqués le 4 mai, ce dernier présentant une période de retour égale à 10 ans.
Enfin, Bourg-Saint-Bernard a été touchée le 14 mai 2025 par un événement d’ampleur comparable. Ces épisodes météorologiques, très concentrés dans le temps mais d’une rare intensité, ont conduit à la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle dans ces territoires ruraux.
Gers
Dans le Gers, les communes de Barran, Mongausy, Pellefigue et Sainte-Radegonde ont été concernées par des inondations et coulées de boue survenues le 4 mai 2025. Ces événements, bien que localisés, se sont caractérisés par des précipitations particulièrement intenses, dont la période de retour est supérieure à 10 ans. Ce critère hydrométéorologique exceptionnel a conduit à la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour l’ensemble de ces communes.
Gironde
En Gironde, les communes d’Audenge et de Lège-Cap-Ferret ont été touchées par des inondations dues à des remontées de nappe phréatique. À Audenge, le phénomène s’est produit du 25 février au 3 mars 2024, tandis qu’à Lège-Cap-Ferret, il s’est étendu sur une période plus longue, du 4 novembre au 5 décembre 2023. Dans les deux cas, la remontée de la nappe est d’origine naturelle et présente une intensité anormale, établie selon les caractéristiques hydrogéologiques des événements. Ces éléments ont justifié la reconnaissance officielle en catastrophe naturelle.
Hérault
Dans l’Hérault, les communes de Guzargues, Saint-Bauzille-de-Montmel et Sainte-Croix-de-Quintillargues ont été frappées par des inondations et coulées de boue le 11 mai 2025. Ces événements ont été provoqués par des précipitations particulièrement abondantes, dont la période de retour a été estimée supérieure à 10 ans, ce qui a conduit à leur classement en état de catastrophe naturelle.
Ille-et-Vilaine
En Ille-et-Vilaine, la commune de Boistrudan a été touchée par des inondations et coulées de boue entre le 24 janvier et le 6 février 2025. L’événement s’est distingué par un débit de pointe du cours d’eau exceptionnel, présentant une période de retour supérieure à 10 ans.
De son côté, Bourg-des-Comptes a subi un épisode similaire le 18 juin 2024, lié à des cumuls de précipitations particulièrement importants, eux aussi associés à une période de retour supérieure à 10 ans. Ces éléments ont conduit à la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour ces deux communes.
Indre-et-Loire
En Indre-et-Loire, plusieurs communes ont été touchées par des mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique) en début d’année 2024. À Azay-le-Rideau, deux événements distincts ont été recensés : le premier s’est déroulé du 27 février au 3 mars 2024 et s’est caractérisé par une intensité anormale, notamment en raison de la quantité de matériaux mobilisés et du risque d’évolution du phénomène ; le second, survenu le 30 mai 2024, a été déclenché par des précipitations importantes avec une période de retour supérieure à 10 ans.
À Langeais, un glissement de terrain s’est produit entre le 26 février et le 8 mai 2024, avec des caractéristiques similaires : mobilisation importante de matériaux et intensité anormale.
Enfin, la commune de Saint-Paterne-Racan a également connu un mouvement de terrain d’origine naturelle du 2 janvier au 15 mars 2024, marqué par une intensité exceptionnelle au vu des volumes déplacés.
Ces événements ont tous conduit à une reconnaissance en état de catastrophe naturelle.
Isère
Dans le département de l’Isère, la commune de Monteynard a été confrontée à un mouvement de terrain (hors sécheresse géotechnique) survenu le 17 novembre 2024. Ce phénomène, d’origine naturelle, s’est distingué par une intensité anormale, notamment en raison de la quantité importante de matériaux déplacés, ce qui a justifié son classement en état de catastrophe naturelle.
Landes
Nousse a été affectée par des inondations et coulées de boue le 8 juin 2024. Cet épisode pluvieux intense s’est caractérisé par des cumuls de précipitations exceptionnels, dont la période de retour est supérieure à 10 ans, ce qui a conduit à la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.
Loire
Dans le département de la Loire, la commune de Feurs a connu des inondations et coulées de boue le 19 mai 2025. L’événement a été provoqué par des précipitations d’une intensité remarquable, dont la période de retour dépasse 10 ans, justifiant ainsi la reconnaissance officielle en état de catastrophe naturelle.
Loiret
Dans le Loiret, la commune de Saint-Denis-en-Val a été concernée par un mouvement de terrain (hors sécheresse géotechnique) survenu le 25 mars 2025. Ce phénomène, d’origine naturelle, a présenté une intensité anormale, notamment en raison de la quantité de matériaux mobilisés ou déplacés et du risque d’évolution important. Ces caractéristiques ont conduit à la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.
Lot-et-Garonne
Dans le Lot-et-Garonne, les communes d’Aiguillon et de Lafitte-sur-Lot ont été frappées par des inondations et coulées de boue le 9 mars 2025. Ces phénomènes ont été provoqués par des précipitations particulièrement abondantes, dont la période de retour est supérieure à 10 ans. En raison de leur intensité, ces événements ont conduit à la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour les deux communes.
Lozère
En Lozère, la commune d’Ispagnac a été touchée par des inondations et coulées de boue les 26 et 27 octobre 2024. L’événement s’est distingué par une intensité anormale, liée à des cumuls de précipitations élevés, combinés à un état de saturation des sols, ce qui a fortement favorisé le ruissellement et justifié la reconnaissance en catastrophe naturelle.
Par ailleurs, à Sainte-Croix-Vallée-Française, un mouvement de terrain s’est produit les 16 et 17 octobre 2024. Ce phénomène, d’origine naturelle, a été déclenché par des pluies intenses, avec une période de retour supérieure à 10 ans, conduisant également à son classement en état de catastrophe naturelle.
Meurthe-et-Moselle
En Meurthe-et-Moselle, la commune de Villerupt a été affectée par un mouvement de terrain (hors sécheresse géotechnique) survenu du 2 au 6 janvier 2025. Ce phénomène, d’origine naturelle, a présenté une intensité anormale, notamment en raison de la quantité importante de matériaux mobilisés ou déplacés, ainsi que du risque d’évolution anormal du glissement. Ces éléments ont motivé la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.
Morbihan
Dans le Morbihan, les communes de Forges de Lanouée et de La Grée-Saint-Laurent ont été touchées par des inondations et coulées de boue le 14 mai 2025. Ces événements résultent de précipitations particulièrement abondantes, dont la période de retour est estimée supérieure à 10 ans, justifiant ainsi la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour ces deux communes.
Moselle
En Moselle, plusieurs communes ont été confrontées à des inondations par remontée de nappe phréatique sur une période prolongée, du 1ᵉʳ janvier au 30 juin 2024. C’est notamment le cas de Buding, Guinkirchen, Hayange, Kœnigsmacker, Rémering-lès-Puttelange et Schorbach. Dans chacune de ces communes, la remontée de la nappe phréatique est d’origine naturelle et a présenté une intensité anormale, confirmée par les analyses hydrogéologiques menées lors des événements. Ces circonstances ont conduit à leur reconnaissance en état de catastrophe naturelle.
Orne
Dans l’Orne, les communes de Dame-Marie et de Perche en Nocé ont été affectées par des inondations et coulées de boue le 3 mai 2025. Ces événements ont été provoqués par des précipitations particulièrement importantes, dont la période de retour dépasse 10 ans, ce qui a justifié leur classement en état de catastrophe naturelle.
Pas-de-Calais
Dans le Pas-de-Calais, plusieurs communes ont été reconnues en état de catastrophe naturelle à la suite de phénomènes variés survenus entre début 2024 et mi-2025.
Le 13 mai 2025, un épisode de fortes précipitations a provoqué des inondations et coulées de boue dans les communes d’Anvin, Blangy-sur-Ternoise, Érin, Rimboval et Saint-Michel-sous-Bois, avec des cumuls de pluie exceptionnels, présentant une période de retour supérieure à 10 ans.
La commune de Courcelles-lès-Lens a quant à elle été affectée par une remontée de nappe phréatique entre le 28 février et le 8 mars 2024, phénomène naturel dont l’intensité anormale a été établie selon ses caractéristiques hydrogéologiques.
Du côté des mouvements de terrain, Arras a été touchée entre le 23 janvier et le 14 février 2025, et Grévillers le 8 avril 2025. Dans les deux cas, les glissements de terrain étaient d’origine naturelle, avec une intensité anormale, notamment en termes de quantité de matériaux déplacés et de risque d’évolution, ce qui a également justifié leur classement en catastrophe naturelle.
Puy-de-Dôme
Dans le Puy-de-Dôme, les communes de Laps et de Pignols ont été touchées par des inondations et coulées de boue le 29 avril 2025. Ces événements ont été provoqués par des précipitations particulièrement intenses, dont la période de retour est estimée supérieure à 10 ans, entraînant la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour ces deux localités.
Pyrénées-Atlantiques
Les communes de Lasseube et Rivehaute ont été frappées par des inondations et coulées de boue le 14 mai 2025. Ces phénomènes ont été causés par des précipitations particulièrement importantes, dont la période de retour dépasse 10 ans, ce qui a justifié la reconnaissance officielle en état de catastrophe naturelle.
Haut-Rhin
Wildenstein a été affectée par une inondation due à une remontée de nappe phréatique survenue les 13 et 14 novembre 2023. Ce phénomène, d’origine naturelle, a présenté une intensité anormale, confirmée par ses caractéristiques hydrogéologiques, ce qui a conduit à sa reconnaissance en état de catastrophe naturelle.
Rhône
Chabanière a été touchée par un mouvement de terrain (hors sécheresse géotechnique) le 17 octobre 2024. Ce phénomène, d’origine naturelle, a été déclenché par des cumuls de précipitations particulièrement élevés, présentant une période de retour supérieure à 10 ans, ce qui a motivé la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.
Haute-Saône
Montbozon a été affectée par des inondations et coulées de boue le 20 mai 2025. Cet épisode météorologique intense, marqué par des précipitations exceptionnelles, présente une période de retour supérieure à 10 ans. Ce critère a conduit à la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour la commune.
Seine-Maritime
Brémontier-Merval et Molagnies ont été touchées par des inondations et coulées de boue le 13 mai 2025. Ces événements sont le résultat de précipitations exceptionnellement intenses, dont la période de retour est estimée supérieure à 10 ans, justifiant leur classement en état de catastrophe naturelle.
Seine-et-Marne
Moussy-le-Vieux a été impactée par des inondations et coulées de boue survenues du 9 au 13 octobre 2024. Cet épisode météorologique intense s’est caractérisé à la fois par des cumuls de précipitations importants et un débit de pointe du cours d’eau élevé, tous deux présentant une période de retour supérieure à 10 ans. Ces conditions ont conduit à la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.
Tarn
Dans le Tarn, de nombreuses communes ont été touchées par un épisode exceptionnel d’inondations et de coulées de boue les 19 et 20 mai 2025. Parmi elles figurent Aguts, Algans, Cambon-lès-Lavaur, Damiatte, Fiac, Jonquières, Maurens-Scopont, Moulayrès, Puycalvel, Puylaurens, Réalmont, Serviès, Vielmur-sur-Agout et Villeneuve-lès-Lavaur.
Ces phénomènes ont été causés par des cumuls de précipitations particulièrement importants, présentant une période de retour supérieure à 10 ans. L’ampleur et la simultanéité des dégâts sur l’ensemble de ces territoires ont conduit à leur classement en état de catastrophe naturelle.
Tarn-et-Garonne
Dans le Tarn-et-Garonne, la commune de Molières a été concernée par un mouvement de terrain (hors sécheresse géotechnique) survenu entre le 22 janvier et le 16 février 2021. Ce phénomène, d’origine naturelle, a été déclenché par des précipitations abondantes, présentant une période de retour supérieure à 10 ans, ce qui a justifié la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.
Vosges
Dans les Vosges, les communes de Remiremont et de Saint-Étienne-lès-Remiremont ont été affectées par des inondations dues à une remontée de nappe phréatique durant tout le mois de novembre 2023, du 1er au 30 novembre. Ce phénomène, d’origine naturelle, s’est distingué par une intensité anormale, confirmée par l’analyse de ses caractéristiques hydrogéologiques.
Yonne
Dans l’Yonne, la commune de Snières-sous-Bois a été concernée par une inondation par remontée de nappe phréatique survenue entre le 1er et le 30 juin 2024. Ce phénomène, d’origine naturelle, a présenté une intensité anormale, démontrée au regard de ses caractéristiques hydrogéologiques, ce qui a conduit à la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.